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Revue de Presse

Les mots affluent, à la fois graves et dérisoires, en des phrases courtes hachées, répétées. La sobriété de la mise en scène est au diapason du cas exposé, disséqué. Gilles Renault, LIBERATION

L’ Apprentissage n’épargne rien de la vie d’hôpital où le sujet souffrant n’est qu’un objet à qui l’on parle à la troisième personne. Humour funèbre d’homme lucide jusqu’au bout, Denis Sanglard, mince, sensible, mis en scène par Michel Alban, égrène le texte en s’enroulant dans un drap qui est déjà un linceul. C’est bouleversant de vérité chuchotée. Jean- Pierre Leonardini, MARIANNE

Michel Alban a su très justement s’effacer derrière son comédien. Denis Sanglard est parfait. Retenu, attentif, curieux, cohabitant avec la maladie. Il est bien le double, le frère de Lagarce. Un spectacle difficile et fort. Jean-Luc Jeener, LE FIGARO

D’une grande exigence et avec une sorte d’humour désespéré. Une ferveur qui est tout à fait troublante. On a le coeur pris. Le texte est vraiment très beau. Lucien Attoun, FRANCE CULTURE

Le comédien porte seul tout le poids de la pièce et l’agonie sous-jacente de son personnage... et de son auteur. D’une voix susurrée et mécanique, il est parfois tragique, souvent drôle. Toujours convaincant. André Camp, L’AVANT-SCENE

Le travail corporel de Denis Sanglard, formé à l’art du Butô, est époustouflant. La mise en scène de Michel Alban est un travail d’orfèvre. Ce texte est un magnifique hymne à la vie. E W, LA MARSEILLAISE

La mise en scène est respectueuse de l’univers, de l’atmosphère de l’auteur. Et le phrasé, la retenue du comédien esseulé sur une scène en noir et blanc, ni chambre d’hôpital, ni tout à fait autre chose, ne serait pas sans rappeler Lagarce lui-même. Etonnant mimétisme. Physique. Intellectuel. Sensoriel. Christophe Hérigault, L’EST REPUBLICAIN

Un jeu qui mêle pudeur et tension extrêmes et qui restitue à la langue de Jean-Luc Lagarce toute sa musicalité et sa force incantatoire. Laurence Barjot, LE DAUPHINE

Dates de tournées

15, rue du Maine 75014 Paris M° Montparnasse / Gaîté / Edgar Quinet Réservations : 01 43 27 88 61 / 3 novembre 2012 à 20H30 / Théâtre Le Guichet Montparnasse - Paris 14ème (du mercredi au samedi à 20 h30)

Logo Triton Théâtre

Auteur Jean-Luc Lagarce

Mise en scène Michel Alban

Distribution Denis Sanglard
Lumières Zizou
Décor Antoine Malaquias
Atelier Couture Olivier Petigny

Remerciements à Léone Cats, Lucien Attoun, François Berreur, François Rancillac et Annie Vergne

Production Triton Théâtre - Le spectacle a bénéficié de l’aide aux compagnies du Conseil Général des Yvelines, lors de sa création en 2000

L’Apprentissage

En janvier 2000, nous étions les premiers à présenter L’Apprentissage sur une scène parisienne -c’était au Théâtre Le Guichet Montparnasse. Puis ce fut Avignon en 2001, l’année où le Festival rendait un hommage à Jean-Luc Lagarce ; nous étions au Théâtre La Luna. Nous y revînmes en 2002.

Plus de 10 ans après, notre passion pour ce récit est restée intacte. Et nous sommes de retour dans la petite salle du Guichet Montparnasse pour faire entendre à nouveau la voix de Celui qui raconte.

Entrée discrète dans l’univers de celui qui raconte. L’hôpital : dans son lit cocon, l’homme sort d’un long sommeil. L’apprentissage commence : la lumière du jour, la peur de la nuit, les bruits, le silence, les autres... c’est un rapport étrange au monde extérieur qui s’instaure. Tel un enfant aux premiers jours de sa vie, l’homme (re)découvre le monde. C’est un combat quotidien contre soi, pour soi, une longue marche pas à pas vers l’absolu. Les mots de Jean-Luc Lagarce résonnent comme un immense cri d’espoir. Rouge comme les cerises que l’on mange secrètement quand revient l’été.

L’Apprentissage est publié aux Editions Les Solitaires Intempestifs.

Crédits

Conception, réalisation et développement : artaban

Graphisme : Pierrick Biovir